Vers une libéralisation des casinos en ligne en France ?
Le 11 juin dernier, à travers ce billet, je vous présentais le nouveau paysage du marché français des jeux d’argent en ligne, suite à la mise en place d’une réglementation tant attendue.
Cette dernière ouvre à la concurrence les secteurs des paris hippiques et sportifs sur Internet mais aussi celui du poker en ligne.
Malheureusement, les casinos virtuels s’imposent comme les grands absents de cette loi puisqu’ils ne sont pas libéralisés.
Ce choix regrettable a conduit de nombreux sites tels Betfair et tous les casinos en ligne utilisant la plateforme de Playtech à quitter le marché français comme je vous l’expliquais dans ces deux news : 6 nouvelles licences françaises… et le casino dans tout ça et Playtech dit au revoir à la France.
Au contraire, certains acteurs en ont profité pour lancer des campagnes marketing ciblant spécifiquement les joueurs français, comme l’excellent Casino Solera, le casino en ligne numéro 1 en Espagne.
Quatre mois après la mise en place de la nouvelle réglementation, les premiers constats apparaissent et ils ne se révèlent pas particulièrement glorieux.
En effet, après un bon démarrage dopé par l’effet coupe du monde de football, le marché peine vraiment à attirer les joueurs.
En fait, beaucoup d’Internautes se rendent sur les sites de jeux.
En revanche, peu s’inscrivent et encore moins jouent avec de l’argent réel.
Pour expliquer cette mauvaise performance, les opérateurs pointent du doigt deux grands problèmes de la loi : des taxes excessives et un plafonnement du taux de redistribution à seulement 85 %.
A cause de cela et de l’interdiction des casinos en ligne, les Internautes continuent d’utiliser en masse les sites proposant une offre illégale.
Ainsi, beaucoup de spécialistes affirment que des changements doivent absolument être opérés au plus vite.
Parmi les évolutions possibles, nous militons pour une plus grande ouverture du marché, comme nous l’indiquions déjà dans cette entrevue pour le site Kuzeo datant du 7 juillet dernier.
En effet, le marché français doit s’ouvrir d’avantage en libéralisant le secteur des cartes à gratter, du bingo mais aussi et surtout celui du casino en ligne.
Néanmoins, cette question reste très sensible et plusieurs facteurs jouent contre une telle mesure.
En premier lieu, il faut compter avec les casinos terrestres qui se sont pas tous favorables à l’ouverture du marché de leurs homologues virtuels.
En effet, cette nouvelle concurrence légale pourrait leur faire beaucoup de tort, en cette période où ils rencontrent déjà de grandes difficultés.
De plus, ces établissements restent une source importante de revenus pour de nombreuses collectivités locales qui risquent donc de s’opposer fermement à la libéralisation des casinos en ligne.
Enfin, de nombreux hommes politiques pensent que les machines à sous et la roulette représentent un risque supérieur en matière d’addiction que les paris sportifs et le poker.
Toutefois, cette thèse semble de plus en plus remise en question.
Si plusieurs facteurs jouent contre une libéralisation prochaine des casinos virtuels, d’autres au contraire permettent de rester optimiste.
En effet, une telle mesure permettrait à l’Etat d’engranger beaucoup d’argent via les taxes.
De plus, ce serait un bon moyen pour réglementer un secteur qui continue de toute façon d’attirer les joueurs.
Enfin, la libéralisation permettrait aux leaders de l’industrie comme William Hill, Casino Tropez ou Casino Euro, de réintégrer le marché français en ramenant avec eux leur savoir faire acquis durant leur dizaine d’années d‘expérience.
Le départ de ces gros sites a laissé la place aux opérateurs moins scrupuleux voire carrément frauduleux.
Heureusement, certains nouveaux entrants s’imposent comme des casinos fiables et de qualité.
D’ailleurs, en attendant le retour des grands noms de l’industrie, je vous conseille de découvrir quelques nouveaux sites prometteurs comme Ruby Royal, Win Palace et EUCasino notamment.