Une tricherie à la roulette semi-électronique à Amnéville
Gagner de l’argent au casino, c’est le rêve de tout joueur.
Pour y parvenir, certains n’hésitent pas à recourir à une technique de tricherie, comme nous l’évoquons régulièrement ici et là par exemple.
Dernièrement, un nouveau procès vient d’ailleurs de se dérouler au Tribunal de Grande Instance de Metz.
Il concerne une affaire de tricherie qui s’est déroulée au casino d’Amnéville.
Un certain Patrick a entraîné dans sa combine une amie et 5 croupiers de l’établissement.
Client régulier, il a remarqué un dysfonctionnement d’une roulette semi-électronique qu’il va exploiter, entre janvier 2011 et mars 2012.
Le joueur s’est en effet rendu compte qu’à faible vitesse l’appareil n’allumait pas la consigne « Rien ne va plus » qui bloque le jeu.
Dans ce genre de cas de figure, le croupier doit normalement figer la partie lui-même.
Néanmoins, Patrick est parvenu à convaincre 5 complices de lui laisser quelques secondes pour voir sur quelle case la bille d’ivoire s’immobilise de manière à effectuer un pari gagnant.
D’après l’accusé, rien n’a été prémédité et tout est arrivé à cause d’un dysfonctionnement matériel connu par la direction depuis octobre 2010.
Néanmoins, cette version des faits n’est pas totalement crédible quand on sait qu’il a utilisé cette combine des dizaines de fois et qu’il l’a même partagé avec une amie.
Au final, Patrick a écopé d’une peine de prison de 6 mois avec sursis ; 4 croupiers ont été condamné à 4 mois avec sursis et le cinquième a été relaxé.
De son coté, le casino a été reconnu responsable de la moitié de son préjudice.
Il doit maintenant calculer ses pertes en vue d’une prochaine audience sur intérêts civils.