Les difficultés continuent pour les casinos belges
La crise économique internationale et la concurrence des jeux d’argent en ligne causent beaucoup de tort à l’industrie des casinos terrestres dans de nombreux pays.
C’est le cas notamment en France, comme nous l’annoncions à travers ce billet, mais aussi en Belgique, tel que nous l’indiquions dans cette actu.
La situation du secteur dans le plat pays reste assez préoccupante.
En effet, le groupe Partouche notamment a été contraint de vendre l’ensemble de ces casinos belges, sujet que nous évoquions ici.
D’ailleurs, sachez que tous les établissements du pays, sans aucune exception, sont dans le rouge.
Au cours de l’année 2012, l’ensemble des casinos accumule une perte de 12 millions d’euros et 2013 n’a pas été guère meilleure.
Les professionnels du secteur estiment, en conséquence, que la pression fiscale se révèle beaucoup trop forte.
En effet, les établissements belges doivent s’acquitter de 2 taxes différentes, l’une au niveau fédéral et l’autre au niveau régional.
Ce système est devenu intenable, selon les casinotiers, d’autant que le gouvernement parle d’augmenter le montant des contributions.
Dans ces conditions, d’autres groupes suivront peut-être l’exemple de Partouche en quittant la Belgique.
Le prochain pourrait être CAI, propriétaire du Grand Casino de Bruxelles qui affiche 100 millions d’euros de perte malgré de récentes rénovations au budget important.
L’établissement est dans la ligne de mire de la Commission des Jeux de Hasard et se trouve actuellement sous le coup d’une sanction administrative suite à des problèmes de solvabilité.
Il est donc fermé la nuit pour une durée de 90 jours à compter du 1er mars dernier.