Les casinotiers uruguayens questionnent la légalité des jeux en ligne
Les salles virtuelles de jeux d’argent en ligne sont censées être interdites en Uruguay.
Pourtant, plusieurs sont opérés dans le pays depuis l’intérieur des frontières qui plus est.
C’est la raison pour laquelle l’union nationale des travailleurs du secteur des casinos (FENAJU) et l’association nationale des casinos de l’Etat viennent d’écrire conjointement une lettre ouverte à l’attention du ministre de l’économie uruguayen.
A travers ce texte, ils réclament une clarification juridique au niveau des plates formes de jeux d’argent en ligne opérant depuis l’intérieur du pays.
Sur les normes à appliquer
D’après la fameuse lettre ouverte, plusieurs salles virtuelles de jeux d’argent en ligne sont opérées à partir de zones économiques franches réparties dans le pays.
Pourtant, la loi censée les interdire.
En conséquence, l’union nationale des travailleurs du secteur des casinos (FENAJU) et l’association nationale des casinos de l’Etat veulent savoir quelles normes doivent être appliquées par mes autorités.
De plus, ils espèrent que les jeux d’argent en ligne seront bien considérés comme illégaux.
En se basant sur le marché espagnol, ils concluent que, dans le cas contraire, ce secteur risque de favoriser la dépendance au jeu.
Sur le blanchiment d’argent
A l’intérieur de leur lettre ouverte, l’union nationale des travailleurs du secteur des casinos (FENAJU) et l’association nationale des casinos de l’Etat ont également réclamé des informations concernant les procédures suivies par le ministère de l’économie en ce qui concerne l’application de la loi contre le blanchiment d’argent.
Ils ont ainsi déclaré que les sources de financement de cette activité devaient être examinées.
Enfin, ils ont fait savoir qu’ils avaient déjà parlé aux autorités de ces sujets mais que sans réponse de leurs parts, ils ont décidés de publier cette lettre ouverte.