Le régulateur britannique s’intéresse au social gaming
Le réseau social Facebook ne manque pas d’applications dédiées aux jeux d’argent.
Nous vous en présentons régulièrement, comme par exemple ici.
Nous en avons même développée une intitulée SlotsVille dont nous vous avons déjà parlé à travers ce billet.
Vous pouvez d’ailleurs découvrir notre sélection des 18 meilleures, en cliquant sur ce lien.
Beaucoup d’applications Facebook dédiées aux jeux d’argent utilisent la monnaie virtuelle comme DoubleDown Casino notamment que nous évoquions dans cette actu et cette autre.
Tous les jours, vous recevez gratuitement un certain montant que vous pouvez utiliser pour jouer.
Si vous désirez miser d’avantage, vous devez acheter avec du vrai argent des jetons supplémentaires.
Ces derniers ne peuvent, en revanche, jamais être convertis en argent véritable.
Cette utilisation de la monnaie virtuelle fait actuellement débat, un peu partout dans le monde.
En effet, si les jeux peuvent rester gratuits, ils nécessitent quand même de dépenser de l’argent pour jouer autant qu’on le désire.
C’est justement ce point que va maintenant étudier la Commission des Jeux du Royaume-Uni qui vient d’être chargé du dossier social gaming.
Pour John Travers l’un des responsables de cet organisme, ces applications Facebook rendent floue la barrière qui sépare les jeux d’argent réels et les autres types de divertissement proposés par les réseau sociaux.
L’un des principaux problèmes est que Facebook possèdent des millions de membres à travers la planète et que beaucoup d’entre eux sont des mineurs âgés de moins de 13 ans.
Ces derniers peuvent accéder comme ils le veulent à ces applications dédiées aux jeux d’argent et même acheter de la monnaie virtuelle.
Récemment, une affaire a d’ailleurs fait scandale au Royaume Uni.
Un écolier de Liverpool a découvert le poker sur Facebook puis s’est servi de la carte de crédit de son père pour jouer dans une salle virtuelle, dépensant ainsi plus de 7.000 £.
Suite à cette triste histoire, la Commission des Jeux du Royaume-Uni a été chargée d’étudier le dossier social gaming.
Elle doit notamment réfléchir sur la possibilité de délivrer des licences aux opérateurs d’applications dédiées aux jeux d’argent pour les réseaux sociaux.