La Roumanie libéralise les jeux en ligne et augmente ses taxes
Fortement touchée par la crise économique internationale, la Roumanie est aujourd’hui obligée de combler rapidement son déficit public.
C’est pour cette raion principalement que son gouvernement vient juste de libéraliser le marché des jeux d’argent en ligne national, même s’il risque de nuire au développement de cette industrie en mettant en place des taxes assez élevées.
Un accord passé avec le Fonds Monétaire International
Actuellement, la Roumanie s’impose comme l’un des pays les plus pauvres de l’Union européenne.
En décembre dernier, elle a signée un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) dans lequel elle s’engage à diminuer son nouvel endettement à 1,83 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2015 contre 2,2 % l’année précédente.
Le gouvernement doit donc rapidement trouver des recettes.
C’est pourquoi il a adopté tout récemment un décret qui libéralise les jeux d’argent en ligne et qui augmente également la fiscalité pesant sur les machines à sous, les paris sportifs et les casinos.
La réaction des opérateurs
L’ouverture du marché a bien évidemment été saluée par l’ensemble des opérateurs virtuels puisqu’elle va permettre aux centaines de milliers de Roumais qui se connectaient sur des sites étrangers de jouer légalement sur des salles virtuelles licenciées dans leur pays.
Par contre, les différents acteurs de l’industrie ont tous fortement critiqué la seconde partie du décret : celle qui concerne l’augmentation de la fiscalité.
En effet, ils estiment que cette hausse risque d’avoir des effets néfastes sur l’ensemble du secteur puisque les taxes étaient déjà à la limite du supportable.
Une contraction du marché redoutée
Pour avoir l’autorisation de proposer des jeux d’argent en Roumanie, un opérateur va maintenant devoir s’acquiter d’une taxe s’élevant, selon son chiffre d’affaires, jusqu’à 180.000 euros par an.
En conséquence, le décret risque d’entraîner une contraction du marché qui, comble de l’ironie, n’apportera pas plus de recettes publiques ; surtout quand on sait que les roumains parient beaucoup moins, depuis le début de la crise économique internationale de 2008.
Ainsi, le nombre des casinos terrestres a fortement diminué passant de 22 en 2009 à seulement 5 actuellement.
En outre, il est important de noter que ces établissements n’accueillent plus qu’une cinquantaine de personnes quotidiennement contre 400 auparavant.
De même, les montants pariés ont également diminué et ils n’atteignent plus aujourd’hui que 50 euros par clients.