La Norvège envisage de libéraliser son marché virtuel
Si la Norvège continue encore à se montrer ferme face aux sites web de jeux d’argent en ligne qui ne respectent pas la loi du pays, il semble néanmoins que le gouvernement pourrait prochainement libéraliser ce marché.
C’est en tout cas ce qui ressort des 3 récentes informations que nous avons réunit pour élaborer ce billet.
Des salles virtuelles mises en garde par le régulateur
Trois opérateurs de jeux d’argent en ligne non licenciés en Norvège viennent juste d’être mis en garde par l’autorité de régulation du pays baptisée Lotteritilsynet.
En effet, ils continueraient à proposer leurs services aux internautes norvégiens alors que cette activité reste encore interdite sur le territoire.
Pire, ils offriraient même des bonus spéciaux pour les internautes de ce marché.
En conséquence, Atle Hamar, directeur du régulateur, a recommandé au gouvernement de mettre en place un blocage de l’IP et / ou un blocage des transferts de fonds en rapport avec les salles virtuelles illégales.
Une étude commandée par l’Etat
Malgré une certaine fermeté face aux salles virtuelles illicites, le pays semble néanmoins prêt à libéraliser ce marché.
Ainsi, le cabinet d’avocats DLA Piper vient juste d’être chargé par le gouvernement norvégien d’étudier la viabilité de l’abrogation du monopole sur les jeux d’argent et de l’ouverture du marché aux opérateurs nationaux et étrangers.
Cette nouvelle a été annoncée par l’autorité de régulation des jeux d’argent norvégienne, Lotteritilsynet.
Elle en a également profité pour indiquer que la possibilité d’un blocage de l’IP et / ou d’un blocage des transferts de fonds en rapport avec des salles virtuelles non licenciées était actuellement à l’étude.
Une telle proposition vient d’ailleurs d’être fortement critiquée par l’European Gaming and Betting Association (EGBA).
Un comité mis en place par le gouvernement
En parallèle, une commission va être chargée d’étudier les réglementations mises en place au Danemark, en Suède, en Finlande et au Royaume-Uni de manière à dégager les avantages et les inconvénients de chaque régime.
La fameux comité devra également évaluer, entre autres sujets, les effets de l’introduction d’un régime de licences pour les opérateurs de loterie et de jeux d’argent ainsi que l’impact de l’ouverture du marché sur la dépendance aux jeux de hasard.