Le groupe Caesars Entertainment en grandes difficultés

Le groupe Caesars Entertainment est un géant des casinos au niveau international.
Il est notamment connu pour être le gérant du fameux hôtel casino du Strip de Las Vegas intitulée Caesars Palace.
Actuellement, il rencontre de sérieuses difficultés financières.
Fortement endetté, il a été placé sous protection de la loi américaine sur les faillites, le jeudi 15 janvier dernier, de manière à continuer de fonctionner normalement.

Plan de restructuration

Le groupe Caesars Entertainment vient juste de dévoiler un plan de restructuration pour sa filiale la plus importante, j’ai nommé Caesars Entertainment Operating (CEOC).
Ce dernier a été approuvé à hauteur de 80 % par les différents créanciers privilégiés qui s’imposent comme les premiers à être honotés s’il y a une liquidation.
Le fameux plan est le fruit de plusieurs années de travail dans le but d’améliorer la santé financière de CEOC avec par exemple différents investissements ou une série de modernisations.
Il devrait offrir à la filiale l’opportunité de diminuer sa dette d’à peu près 10 milliards de dollars, pour atteindre seulement 8,6 milliards, et de baisser également le coût des intérêts annuels d’à peu près 75 %, ce qui les passera d’environ 1,7 milliard à 450 millions de dollars.
Il prévoit aussi la scission des activités de jeux et des actifs immobiliers de CEOC en deux nouvelles : une opérationelle et un fond d’investissement immobilier.
Avant d’être mis en place, le plan doit encore être accepté par un juge de Chicago.

Casinotier depuis 1937

Actuellement, CEOC dispose de 44 établissements que ce soient des casinos terrestres ou encore des hôtels sous les marques Caesars, Harrah’s et Horseshoe.
Les activités de la filiale ne sont pas encore affectées.
Créé à Reno en 1937, dans l’Etat du Nevada, le groupe Caesars Entertainment a été racheté par les fonds Apollo et TPG, au cours de l’année 2008.
Depuis, il a enregistré une diminution de son chiffre d’affaires suite notamment à la crise économique internationnale et à la concurrence des sites de jeux d’argent en ligne.
Ses établissements d’Atlantic City également rencontrent de sérieuses difficultés.
Jusqu’à présent, le groupe n’est pas encore arrivé à obtenir une licence pour Macao en Chine ni pour Singapour.
Au cours du mois de novembre dernier, le casinotier annonçait une diminution de 3,2 % de son chiffre d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année ainsi que des pertes totales atteignant 1,76 milliard de dollars.