La thérapie cognitivo-comportementale contre l’addiction

Le jeu compulsif doit être considéré comme une véritable maladie.
En effet, il met en œuvre au niveau neurobiologique les mêmes mécanismes du circuit de la récompense que l’addiction à l’alcool, au tabac ou aux autres drogues.
L’hôpital Paul Brousse de Ville-juif possède un service d’addictologie qui gère une unité spécialisée dans les jeux d’argent.
Il propose une prise en charge des malades au cours de laquelle les pensées erronées qui entretiennent ces comportements de jeu vont être travaillées.
Parmi ses idées, citons le fait de « se refaire » qui est évoqué comme unique solution pour compenser une perte importante.
Les médecins vont chercher à aider les malades à cerner ce type de distorsions de manière à leurs permettre d’annuler ces pensées via des techniques de thérapie cognitivo-comportementale.
Ces exercices se font tout d’abord en consultation puis, chez le joueur, lors de session de jeu en mode gratuit.
Cette thérapie est efficace mais il est difficile d’évaluer sa durée qui dépend du degré de gravité de l’addiction.