Caesars s’intéresse au marché japonais

Le groupe Caesars Entertainment s’impose actuellement comme le plus grand opérateur de casino terrestre aux États-Unis.
Comme beaucoup de ses concurrents au niveau international, il s’intéresse de près à la libéralisation des établissements brique et mortier de jeux d’argent au Japon.
Si ce sujet vous intéresse, sachez d’ailleurs que nous l’avons déjà traité à travers ces billets notamment : La légalisation des casinos en bonne voie au Japon, La loi de légalisation des casinos soumise au parlement japonais et La libéralisation des casinos terrestres au Japon est retardée.

Un investissement d’au moins 5 milliards de dollars

Lors d’une conférence de presse, Gary Loveman (Président Directeur Général de Caesars Entertainment) a déclaré qu’un complexe de casinos au Japon aurait besoin d’un investissement minium de 5 milliards de dollars.
Malgré un tel budget, il a tenu à affirmer que son groupe n’aurait aucun problème pour financer cet hypothétique projet.
En effet, il est possible de financer une partie importante de cette somme sur le marché de la dette.
Ainsi, Caesars Entertainment n’aura pas le moindre mal à trouver le financement pour installer un établissement de classe mondiale à Tokyo.

D’autres concurrents intéressés

Malheureusement pour ce groupe, il n’est pas le seul casinotier à s’intéresser au Japon.
En effet, certains de ses concurrents les plus directs comme Las Vegas Sands ou encore MGM Resorts International se sont également déclarés près à dépenser des milliards de dollars pour lancer d’immense complexe sur ce marché qui devrait rapidement devenir le plus important d’Asie juste après Macao.
Tous ces différents projets doivent être financés sur le principe du flux de trésorerie qu’ils génèrent.
En conséquence, les casinotiers ne s’attendent pas à rencontrer de grandes difficultés pour lever les fonds nécessaires à leur concrétisation.

Un point sur la santé financière du groupe

Lancé en 1973 à Reno dans l’Etat américain du Nevada, Caesars Entertainement a grossi peu à peu à la faveur de diverses expansions, de plusieurs acquisitions et de nombreuses créations de nouveaux établissements.
Le groupe exploite ainsi aujourd’hui des complexes de jeux sur les 4 continents.
Il s’impose même comme le casinotier dont le sphère géographique est la plus large.
Au 31 mars 2014, sa dette s’élevaient à plus de 23 milliards de dollars.
En conséquence, le groupe vient de vendre quelques actifs et refinancer une dette pour rester solvable.
Malgré une santé financière qui a connu des jours meilleurs, l’opérateur devrait quand même pouvoir investir sans soucis au Japon.
En effet, le marché du financement pour les casinos est très fort à l’heure actuelle.